Comment sanctifier le dimanche en cette période de confinement ?

La questions doit se poser. Car l’impossibilité actuelle d’assister à la messe dominicale ne dispense pas pour autant de la nécessité de sanctifier le dimanche.

Aussi, il convient de rappeler quelques principes afin que cette période de confinement ne mette pas notre âme en jachère.

Quelques pistes pour dimanche prochain.

  1. Suivre la messe retransmise en direct par internet depuis la basilique Notre-Dame de Fribourg en Suisse sur le site messeendirect.net. La messe dominicale est célébrée à 10h, le sermon est donné en français. Quelques heures plus tard, la messe est disponible en différé.
  2. On peut également prendre un temps devant le Saint Sacrement dans une église ouverte (en respectant les consignes de sécurité).
  3. Prendre le temps de lire et de méditer les textes de la messe. Pour cela, il est préférable de se munir d’un missel.
  4. Choisir et préparer un oratoire, un lieu propice à la prière et au recueillement. Un crucifix, des bougies, une statue de la Sainte Vierge ou de Saint Joseph. Si possible, il faut de l’espace pour s’assoir, se lever, s’agenouiller. « La nature humaine s’appuie sur ces petits signes et aides extérieurs pour s’élever vers les mystères de Dieu ». (Concile de Trente).
  5. Se préparer : qu’est-ce que la communion spirituelle? Comment la faire de son mieux? Quels en sont les effets?

Nos habitudes de catholiques sont chamboulées, et l’assistance à la messe dominicale nous manque : adoration, communion eucharistique, retrouvailles, discussions « de parvis ». Pour autant, pas de mélancolie ou d’impatience, mais plutôt :

  • Une action de grâce pour la communion eucharistique dont nous avons profité si facilement jusque-là.
  • Un plus grand désir spirituel des biens surnaturels que le Seigneur a laissé à son Église. C’est une constante de notre cœur humain : on est (souvent) rendu (plus) attentif à la valeur d’un être, d’une chose lorsqu’on en est (même sans faute de sa part) privé.
  • Un regard renouvelé sur les êtres et les choses qui nous entourent, l’estime et le désir que l’on peut en éprouver. Cela vaut aussi envers les biens surnaturels.

Ainsi, pendant cette épreuve, nous devons garder cet esprit de foi. Comme un point de jonction entre nos communautés et Dieu, le Christ. La liturgie « théocentrique », centrée sur la croix, sur le Christ, sur Dieu, nous redit ce qui doit être le « nord magnétique » et la boussole de notre vie intérieure.

« Le jour du Seigneur est le seigneur des jours ».